Les multinationales cherchent à devenir éthiquement correcte. La question est d'autant plus délicate pour Nokia, entreprise finlandaise, lorsqu'elle déplace sa production en Chine, là où la main d'œuvre est bon marché. Sa directrice de l'éthique visite l'usine chinoise pour contrôler leurs fournisseurs chinois et essayer de remédier aux conséquences de la délocalisation : corruption, droits de l'homme bafoués, hygiène et logement négligés. Mais qu'est-ce qu'une entreprise comme il faut ? Si les multinationales essaient depuis peu de se doter d'une nouvelle image éthique, la question de la responsabilité sociale étendue aux sous-traitants reste l'un des grands défis de la mondialisation. Mais ces sociétés occidentales ont-elles réellement les moyens (et la volonté) d'imposer aux sous-traitants de nouvelles règles ?