Mon histoire n'est pas encore écrite
Tandis que ma mère et moi fuyons Constantine déchirée, pour une terre inconnue et hostile, devenant des pieds noirs, la Cinémathèque algérienne voulue par Mahieddine Moussaoui, figure politique de l’indépendance de l’Algérie et instigateur de la politique culturelle algérienne, voit le jour en 1965, dirigée par Ahmed Hocine et animée par Jean Michel Arnold, fils spirituel d’Henri Langlois. Alger toute entière se précipite pour voir des films et rencontrer Von Sternberg, Visconti, Godard, Losey, Chahine, Sembène Ousmane, Chabrol, Nicholas Ray, Med Hondo. Jean Michel Arnold quitte Alger en 1970, après le festival Panafricain. Boudjemaa Kareche poursuivra jusqu’en 2004 ce travail de transmission, ouvrant la porte de la Cinémathèque aux cinéastes arabes et africains . Dans un esprit libre et rebelle, des cinéastes s’emparent de ce lieu où seul l’Art, la Culture, résonnent comme un appel au monde et au rêve. "Taya ya didou " de Zinet , "Le Charbonnier" de Mohamed Bouamari annoncent l’arrivée d’une esthétique exigeante du cinéma algérien naissant , après "La Nuit a peur du soleil" de Mustapha Badie. La cinémathèque d’Alger célèbre son 50e anniversaire en 2015. « Après tant d’années d’absence, Alger me prend dans ses bras. Ce bonheur, cette joie à peine perceptible, semblent avoir effacé ces longues années d’attente. Mes parents m’ont donné comme second prénom Messaouda... cette autre part de moi même, cette lumière manquante. Dans ce voyage, je croise des visages qui me sont familiers, mais parfois si loin de moi. Je rentre à la maison courir après mes fantômes « .
- ano2017
- nacionalidadeFrança
- duração1h16
- fim de direitos13/11/2022
- país do diretorArgélia
- país de filmagemArgélia
- a coresPreto e branco e a cores
- produtoresJalbert béatrice
- 4mídias
Ao continuar sua navegação neste site, você aceita a utilização de cookies para melhorar sua experiência.Mais informações