Les tams-tams se sont tus - Affiche

Abraham, un jeune sculpteur, souffre de l’évolution du monde citadin après l’indépendance. Lors d’une visite au village, il tombe amoureux de la plus jeune des épouses de son oncle, la séduit et l’emmène à la capitale, Libreville. La naïve villageoise découvre la ville, ses plaisirs et ses séductions. Quand son premier mari lui demande de rentrer au village, elle refuse et ne tarde pas à se laisser entraîner dans le tourbillon de cette vie qui semble si facile. La dérive de la jeune femme déplaît au sculpteur qui lui reproche de s’occidentaliser et d’oublier les valeurs traditionnelles de l’Afrique. Philippe Mory met dans la bouche d’Abraham, un discours d’affirmation de la négritude : “L’Afrique des perruques, le rouge sur les lèvres noires, les costumes de laine par 40° de chaleur ce n’est pas mon Afrique ! (…) Dans mon pays l’art n’est pas une délivrance, c’est un pis-aller. (…) Quelle dépersonnalisation de la race noire dont la seule ambition est de ressembler aux blancs pour se croire civilisée”.

Fiche technique

  • année1971
  • nationalitéGabon
  • durée1h00
  • monteursJean-Pierre Caussy, Anne-Elizabeth Amado
  • décorsJean Ladislaw
  • année1971
  • nationalitéGabon
  • durée1h00
  • monteursJean-Pierre Caussy, Anne-Elizabeth Amado
  • décorsJean Ladislaw

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