Cinq jours d'une vie
avec Falaye Dabo, Myriam ThiamLa vie d'un jeune homme parmi d'autres. N’Tji, trois ans après son baptême rituel, est orphelin. Son oncle est chargé de la tutelle et de son éducation. Ce dernier envoie l’enfant à l’école coranique. Commence alors pour N’Tji une vie d’esclave et de nomade car il est désormais obligé de parcourir le pays en compagnie du marabout, son maître. A peine a-t-il le temps de lire et réciter un verset du Coran. Il quitte l’école coranique sans formation concrète, mène une vie de vagabond et se met à voler. Il se fait prendre et condamner à trois ans de prison. De la naissance à la prison, il aura franchi quatre jours de la vie. Le cinquième jour est le jour de sa libération. A sa sortie, son oncle le persuade de rentrer au village. “Cinq jours d’une vie” est avant tout la vie d’un individu comme on en rencontre souvent. Ce film-témoin sur une institution fortement ancrée dans les sociétés musulmanes, l’école coranique, dénonce sa fonction anti-éducationnelle quand elle ne prépare pas l’enfant à assumer honnêtement son destin – une réalité dont les effets sont nocifs aussi bien pour l’individu que pour la société entière. Il quitte l'école coranique sans formation concrète, mène une vie de vagabond et se met à voler. Il se fait prendre et condamner à trois ans de prison. A sa sortie son oncle le persuade de rentrer au village.
- année1972
- nationalitéMali, France
- durée50min
- fin de droits05/04/1981
- pays du réalisateurMali
- support d'origine35 mm
- couleurNoir et blanc
- 1média
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